![29112016-img_1777-640x427](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/29112016-IMG_1777-640x427-1-640x427.jpg)
What is more, by now, this is also a very good day to unite people because there is no link with religion so everybody can enjoy it. And so, Lincoln established this national celebration on the fourth Thursday of November. The tradition for Thanksgiving is to eat a big turkey and have a good time with your family and all the people that you love.
“Thanksgiving est une fête américaine dont nous n’avons pas d’équivalent en France. Le jour national a été établi par Abraham Lincoln. Il fit cela alors que les États-Unis étaient en pleine Guerre Civile (1861-1865 – Guerre de Sécession pour les français) parce qu’il pensait que cela pourrait unifier le peuple de célébrer un événement tous ensemble. De plus de nos jours, cet évènement est d’autant plus unifiant qu’il n’y a aucun lien avec la religion alors tout le monde peut en profiter. C’est ainsi que Lincoln instaura cette fête nationale le quatrième jeudi de Novembre. La tradition pour Thanksgiving est de manger une grosse dinde et de passer un bon moment avec sa famille et avec les gens qu’on aime.”
![Pie for Thanksgiving meal.](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/29112016-IMG_1796-640x427-1-640x427.jpg)
“Pour Thanksgiving, ma mère américaine a fait des tartes pour toute la famille. Et je n’avais jamais vu ce genre de tartes avant. Je pense que c’est quelque chose de typiquement américain et particulièrement la tarte à la citrouille, qui pour moi était totalement nouvelle ! En France, excepté pour les soupes, nous n’utilisons pas autant la citrouille qu’ici, aux Etats-Unis. Je pense que plus d’un Français repousserait cette proposition si on leur proposait une tarte à la citrouille mais cela fait partie de mes plus belles surprises culinaires ici. Et je suis toujours surprise quand j’apprends un nouveau plat à base de citrouille.”
![img_1841](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/IMG_1841-640x427.jpg)
“Cette semaine nous sommes allés à Saint-Louis pour Thanksgiving, et sur le chemin du retour nous nous sommes arrêtés dans la jolie ville de Saint-Charles, dans la partie historique de la ville plus précisément. Les décorations pour Noël étaient déjà installées et le fait que la ville ne soit faite que de briques rouges apportait beaucoup de charme à ses rues. Les gens vendaient beaucoup de choses pour cette période festive de l’année depuis… leur maison ! C’était un concept que je découvrais complètement et c’était vraiment sympa. Les habitants qui le souhaitent ouvrent les portes de leur maison qu’ils ont toute réarrangée pour en faire une petite boutique. L’ambiance était très conviviale et le petit plus était l’ouverture de la saison avec l’arrivée du Père Noël pour le plus grand plaisir des tout-petits !”
![img_1725](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/IMG_1725-640x427.jpg)
“Quand j’ai appris qu’on avait accès au wifi dans mon lycée, j’étais vraiment contente parce que dans mon lycée en France, nous ne l’avons pas. J’étais également surprise car cela voulait dire qu’on pouvait passer plus de temps sur nos téléphones même si nous sommes là pour travailler.”
![img_1716](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/IMG_1716-640x427.jpg)
Here, I was very surprised at the beginning of the year to see that people could keep their cap on in the building and nobody said anything. Some places here, like RBHS, allowed that, but for some it still is a mark of respectful.
“Je me rappelle quand j’étais au collège, quand les adultes nous disaient de retirer nos chapeaux, bonnets ou casquettes quand on était à l’intérieur des bâtiments et je n’ai jamais vraiment compris pourquoi. Je pense que c’était plus une marque de respect et de bonnes manières. Mais je n’ai jamais vraiment compris comment le fait d’enlever notre “couvre-chef” pouvait montrer plus de respect envers les autres. Une chose aussi intéressante est que les femmes peuvent, elles, garder ce qui leur couvre la tête. Ici, j’ai été vraiment surprise de voir que les gens pouvaient garder leur casquette dans les bâtiments et personne n’y redit quelque chose. Quelques endroits dans Columbia autorisent ça, comme mon lycée RBHS.”
![12112016-img_1454](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/12112016-IMG_1454-3-640x446.jpg)
“Avant de venir ici, j’avais entendu que les relations entre professeurs et élèves étaient plus détendues mais je suis restée très surprise quand j’ai rencontré mes professeurs et mes camarades de classe. Dans mon premier article, j’avais déjà parlé du fait que de temps en temps, les profs apportaient de la nourriture, des bonbons ou des boissons pour leurs étudiants, donc ça donnait peut-être déjà un petit aperçu de leur attitude bienveillante envers les élèves. La relation élève-professeur est moins soutenue. J’ai moins l’impression que le prof est au-dessus de nous, plus supérieur. Le respect émane des deux côtés, et je pense que c’est grâce à ça que les relations sont plus décontractées.”
![img_1920](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/IMG_1920-640x427.jpg)
This was very different and surprising to me because since I am young, I learned to write with a fountain pen. I quickly ran out of ink cartridges — which is one of the annoying things about this kind of pen — and you have to regularly change the cartridges. So I quickly took on the habit to write with a pen or with a pencil instead.
“Depuis mon arrivée, j’écrivais avec mon stylo plume et je ne m’étais jamais posé de question sur cela jusqu’à ce qu’une camarade de classe me fasse remarquer que c’était vraiment “cool”. Je me rappelle que j’ai été vraiment interloquée de cette remarque et les ai alors questionnés. Donc à part en cours d’art et de calligraphie, ils écrivent seulement au stylo bic ou au crayon de papier, crayon de bois. Et n’ont pas appris à utiliser ce genre de moyen pour écrire. Chose très surprenante et différente pour moi car depuis toute petite on m’a appris à écrire avec un stylo plume. Je suis rapidement tombée en panne de cartouche, car un des inconvénients de ce genre de stylo est qu’il faut changer les cartouches d’encre régulièrement. J’ai donc pris rapidement l’habitude d’écrire au bic moi aussi, ou au crayon de papier.”
![img_1916](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/IMG_1916-640x427.jpg)
“Les prises électriques ici sont différentes par rapport à la France mais je ne pensais pas que les gens pouvaient être surpris de ça jusqu’à ce que je voie un de mes amis regarder avec étonnement le chargeur de mon téléphone, qui a une prise française. C’est à ce moment là que je me suis dit que les gens ne connaissaient peut-être pas cette différence. En France, nos prises électriques sont comme sur la photographie, à gauche. Je sais qu’en Suisse, au Royaume-Uni et en Italie ils ont des prises électriques différentes également. Et en plus, aux USA, c’est du 110 V alors que c’est du 220 V en Europe, mais pour les chargeurs, ce n’est pas un problème : ils reconnaissent la tension qui leur est fournie.”
![Root Beer in Saint-Charles.](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/29112016-IMG_1890-640x427-1.jpg)
“Quelque chose encore différent quand j’étais au restaurant, c’était de voir ma sœur américaine commander une “Root Beer”, quelque chose que je ne connaissais pas avant de venir ici. C’était vraiment déroutant de la voir boire ça car la bouteille était la même qu’une vraie bouteille de bière mais le liquide à l’intérieur était différent. Donc c’est à peu près la même chose qu’une vraie bière excepté que c’est sans alcool et plus sucré. De plus je ne pense pas que nous avons un équivalent de ce genre de boisson en France.”
![Glass of water fully of ice.](https://bearingnews.org/wp-content/uploads/2016/11/29112016-IMG_1913-640x427-1-640x427.jpg)
“Ceci m’a surprise pendant mon deuxième voyage aux Etats-Unis mais c’est toujours pareil : les glaçons, tout le temps, dans les verres quand nous sommes au restaurant. En France, quand nous en avons, c’est maximum 4, rarement plus. Je me rappelle quand nous étions en Floride avec ma famille, nous avions plus de glace que de Coca dans notre verre. Et nous étions vraiment surpris devant tant de glaçons. Mais ici personne n’est vraiment étonné et je les surprends plus quand je ne prend que de l’eau sans un seul glaçon. Ce sont juste les habitudes qui sont différentes.”
All pictures by Eléa-Marie Gilles.